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25 avril 2005

C — Pub

Alors comment vont mes parisiens ? / Pas très bien, ils me font mal au coeur, ça ne va pas aujourd'hui. / Bousculades, tension, traits tirés, courses, presse, éclairage lunaire.

Le soir je rentre dans ma province, la journée a été fatigante, je grignote quelque chose, à la télé il y a une émission sur la pub.

Ce qui s'organise autour de nous et en nous, ce qui est humain, et un peu plus, un peu au delà ? Ce qui va vers un but (?) que nous ne comprenons pas et qui nous échappe.
À moins que ce but ne nous comprenne, et nous permette de nous échapper.

Oui bien sûr je comprends ce que tu veux dire mon frère oui bien sûr c'est dur à avaler et tu as presque l'air de t'excuser de dire ce qui est... L'individualisme c'est de s'enfermer sur soi-même parce que l'on se sait et on se sent unique et d'une certaine manière libre... Le problème c'est que tout le monde se dit ça, se sent comme ça et s'enferme chez soi... Plus de solidarités, des solitudes par millions... D'autant plus tragiques que chacun au fond est (redevient) semblable aux autres, mais sans communication (Edgar Morin).
Ou alors, c'est que la communication doit changer ; elle ne change pas, à moins qu'elle ait déjà changé.

Vous écoutez ce que je dis ? (tout à l'heure il y en a un qui est tombé à coté de la plaque, lui aussi doit le sentir, il faut être pressé. Enfin bon, tu m'as réveillé, tu as dit à peu près ceci :) Je ne sais pas, le langage. Le langage en arrive à être faussé. Ce que l'on ressent bien sûr ne peut pas être communiqué. À moins que dans un éclair on ne ressente que ce qui est communiqué est ressenti.
Il faut dire les sensations les plus folles que l'on a. Là où il y a une lueur, un pont, une communication possible de ses sensations les plus personnelles (?), il faut dire les choses, les exprimer de la manière que l'on juge la plus adéquate, la plus possible.
Ensuite, je suis pressé, M. Béranger-Lévèque, il y a la mémoire, bien sûr cher ami excusez-moi. Et puis les machines, l'an 2000 de notre enfance, Deleuze...

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