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roman-blog
1 mai 2005

C

Rivages lointains,
jolie chanson.
Te souviens-tu de cette grise matinée,
et la présence et la pulsation de la mer silencieuse,
la mer éteinte.
Je cheminais avec elle, rêves de rubans, plage défaite,
comme un lit au matin.
J'aurais tout aimé d'elle, comme la vie en un éclair,
et ses gémissements, et ses plaintes,
ses prières, et aussi son indifférence.
Gentille vague, tu me prendras, tu me noieras.
Et avec les méduses, les sables salis, les coquilles délavées,
avec les milliers de bulles et cette bave livide,
je voguerai avec l'inconscience d'un bernard-l'ermite.
L'inconscience et aussi la gravité. Là s'arrêtera l'univers,
à ces deux galets jetés au hasard. Je rêve de ta caresse,
j'appelle ton souffle, ta magie.

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